Histoire de l’empathie Un... entretien avec Jacques HOCHMANN

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Jacques Hochmann, qui vient de publier Histoire de l’empathie : connaissance d’autrui, souci du prochain (Odile Jacob, Paris, 2012), définit, dans cet entretien, le concept d’empathie après l’avoir bien différencié de la sympathie, de la pitié ou de la compassion
Histoire de l’empathie Un... entretien avec Jacques HOCHMANN
Prix ​​de vente40,00 €
Description du produit

Réalisation : Alain BOUVAREL, Richard MARTIN, Pierre H. TREMBLAY    Production : CNASM Lorquin / CECOM Montréal     Année : 2013     Durée : 38 minutes     Référence : V623

Jacques Hochmann, qui vient de publier Histoire de l’empathie : connaissance d’autrui, souci du prochain (Odile Jacob, Paris, 2012), définit, dans cet entretien, le concept d’empathie après l’avoir bien différencié de la sympathie, de la pitié ou de la compassion. Issu de la philosophie esthétique, repris par la psychologie de l’intersubjectivité puis par la psychanalyse, la phénoménologie et la psychiatrie interpersonnelle, le concept intéresse maintenant les sciences cognitives et les neurosciences. Concept carrefour, souvent galvaudé, on définit l’empathie comme étant la capacité à se mettre à la place de l’autre sans oublier qu’on est soi. Sous certaines formes, le phénomène existe dans certaines organisations sociales animales. Par contre, on a pu constater la présence d’un défaut d’empathie dans plusieurs psychopathologies, notamment l’autisme, la schizophrénie et la psychopathie. Après ce fascinant survol d’un concept qui nous semble si familier, le professeur Hochmann nous met en garde contre une certaine mystification de l’empathie et des risques inhérents à ce qu’on pourrait qualifier d'un excès d’empathie. De la même façon il insiste sur le fait que, malgré le fait qu’il existe une ontogénèse de l’empathie et qu’on puisse la développer chez l’enfant, la violence est inscrite chez l’humain. Néguempathie, à la source de gestes de violence et désesempathie liée, celle-ci, à la fabrication des bourreaux sont aussi, malheureusement, présentes chez l’homme.